Et tu trouves ça court ? U.u Je t'ai mis une image qui fait "entrain de se disputer dans une salle de classe vide x)* J'essayerais de trouver pareil avec Stefan x)

Je grommelais toutes les injures que je connaissais dans toutes les langues possibles et imaginables. Damon avait trouvé judicieux de cacher toutes mes affaires de cours, je devait absolument les retrouver avant demain, aujourd'hui c'était dimanche : sortie à Pres-au-lard. Je n'avais pas envie de passer la journée à fureter partout. J'avais déjà passé au peigne fin toutes les salles de l'étage. Sauf une la salle de métamorphose. Je soupirais en m'accroupissant pour chercher sous tout les meubles. Il allait m'entendre quand je mettrais la main sur lui... je relevais ma tête pour me cogner contre le bureau du professeur.

Je marmonnais un de mes plus immonde juron et maudissait mon maudit frère et sa maudite manie de me pourrir cette vie maudite. Je suis maudit.

Soudain j'aperçus mon livre de métamorphose à la place exacte ou je m'asseilais lors du dit cours. Si Damon avait appliqué cette logique à toutes mes autres affaires cela voulait dire que j'avais passé des heures à fouiller tout un étage pour...rien ? Je bouillais de rage en mettant l'unique livre dans mon sac de toile. Je me relevais pour m'apercevoir que quelqu'un était entré dans la pièce. Je marmonais un :

- Damon si c'est toi je te jure que tu vas te prendre mon livre tellement fort dans la figure que tu auras besoin d'un dentier pour...

Je m'arrêtais, ce n'étais pas mon frère qui était dans cette pièce. J'identifiais le jeune homme pour être une de mes connaissance. Un jeune homme aveugle mais que faisait-il dans le noir. Et plus curieux comment pouvait-il me fixer ? Je demandais :

- Simon ? Tu me vois ? O.O

Je restais immobile comme un flan le fixant comme si c'était un scrout à pétard en tutu. Il ouvrit la bouche, perplexe je pense :


Simon > - On ... se connait? Qui es-tu?

Je fronçais les sourcils : c'était à mon tour de prendre un air perplexe. Je bafouillais un "hm euh hmpf" et là ce fut la révélation. On aurait put voir une ampoule apparaitre sur ma tête comme dans les bandes dessinés moldus. Dans la logique Simon ne m'avait jamais vu. Je me sentais vraiment bête de ne pas y avoir penser plus tôt. Si je n'avais pas était ce que je suis vous m'auriez vu m'empourprer.


Simon > - Stefan? C'est toi ?

Je me sentit obligé de me rattraper, histoire de prouver que je n'étais pas un crétin complet.

- Oui c'est moi.

Je posais la question qui me brulait les lèvres depuis un petit moment :

- Comment ? Comment est ce possible ?

J'étais un vampire, un sorcier, le surnaturel ça me connaissait. Mais là je dois dire que j'étais légèrement...pommé ?

Citation :

Je marchais, une épée à la main, ou plutôt je pistais. J'avais eu avant ce rêve-là un autre où un Détraqueur essayait de faire parler un Mangemort, le torturant pour qu'il trahisse les siens. J'étais certaine que l'épée me servirait à tuer l'un deux: mais lequel? Je continuai d'avancer, me mouvant dans les ombres de la villa dans laquelle j'errais. Je ne sais pas comment j'étais arrivée là, mais je savais que cette histoire là-bas me concernait. Comme par hasard, j'étais vêtue d'une armure de guerrière intégrale, avec une natte serrée qui retenait mes cheveux. La classe (xD). J'entrai dans la salle où étaient les 2 "pseudo-hommes" et brandit mon épée. Les 2 se retournèrent, et j'abattis mon épée juste entre eux deux. Ils s'éloignèrent l'un de l'autre, le Détraqueur lâchant le col du Mangemort. Je me reculai d'un pas, et m'exclamais d'un ton impérial:

- Arrêtez ! Si vous voulez vous entretuer, faites-le à la loyale ! Sortez vos épées, armes respectives.

Ils s'exécutèrent (y'a bien que dans un rêve que ça se passe comme ça, et où je dis de telles anneries). Le Détraqueur ne sortit rien bien sur, mais il se tint prêt. Le mangemort me sourit (O.O) sous son masque et sortis sa baguette. Ils étaient prêt. Je donnais le départ du combat.

- Prêts ... Go !

Enfermés. Melody
PV .:. Nous !

Chris Walter

Je suis en pleine forêt, mais cette forêt est différente des autres. Elle est entièrement en... Papier. Carton à la limite pour les fondations, histoire que ça tienne un peu. Je tourne en rond, et j'ai un peu de mal à comprendre pourquoi tout est devenu aussi... Euh... Fragile, si je puis dire. Je m'avance un peu, mais, c'est différent, encore. Je n'ai pas la même manière de marcher, de voir. Le sol est beaucoup plus près que d'habitude. Beaucoup, beaucoup, beaucoup trop près. Je ne suis pourtant pas allongé. J'essaye de voir mon corps, et à la place de mes mains, je vois des pattes. Des pattes en papier. Je panique, qu'est-ce que c'est que ça ? Je ne suis tout de même pas devenu un animal en papier, si ?! Il faut que je trouve un endroit où je puisse me voir... Oh ! Quelle chance, un lac ! Je m'avance un tout petit peu, et je peux me voir dans le reflet. Je suis un renard. Comment ai-je pu devenir un renard ? Toujours en papier, qui plus est. Je relève la tête, vois une sorte de lapin, qui ressemble très vaguement à Potter, surtout à cause de... La cicatrice. Je n'arrive pas à contrôler cet instinct animal qui est en moi, en ce moi en carton. Je fonce, et me mets à courir après le lapin qui s'est mis à fuir. Au début, je sais que c'est moi qui avance à travers les arbres mal découpés, mais au fur et à mesure de ma course, je me rends compte que doucement, c'est le fond qui en vient à bouger. Comment c'est possible, je ne sais pas, mais ce dont je suis sûr, c'est que je suis tombé, moi, insignifiant petit animal de papier, dans un trou noir...

Pour me réveiller, comme si je sortais d'un cauchemar. Mais c'est un cauchemar ! Quelle horreur ce rêve ! Je prenais rapidement un bloc, et le écrivais tous les mots qui me venaient à l'esprit par rapport au mauvais tour que m'avait joué mon propre cerveau pendant les dernières heures. Pas beaucoup le vinrent, mis à part « papier », « renard », « lapin », « trou ». Je soupirais, et reposais tout ça, me relevant pour enfiler un tee-shirt simple, noir, ainsi qu'un pantalon, pris au hasard dans mon armoire. Je quittais sans un bruit le dortoir, puis la salle commune, sachant très bien que tous les préfets étaient en ronde. J'aimais les risques, que voulez-vous, c'est ma nature. Je ne savais pas tellement où j'allais, et je devais trouver un endroit où me poser, pour essayer de repenser à ce rêve trop... Bizarre, c'est le cas de le dire. Je passais devant plusieurs salles, n'étant pas trop inspiré, puis m'arrêtais devant une d'elles, d'où j'avais cru entendre du bruit. Je fronçais légèrement les sourcils, me concentrant pour essayer de savoir si ça avait été vrai, ou si ma folie m'avait joué un autre tour. J'ouvrais délicatement la porte, et pus voir plus de personne que ce que je pensais. Trois exactement, dont une qui avait l'air de dormir debout. Luna Lovegood, je crois. Les autres, je ne les connaissais pas très bien. Parmi les deux garçons, je pensais en avoir déjà vu un, mais celui dont je me souvenais était aveugle. Lui avait l'air d'avoir la vue, même si leur ressemblance était tout de même flagrante. Je les intérrogeais du regard tandis qu'ils avaient tous ( presque ) levé la tête vers la fille, et moi.

Bonsoir... Qu'est-ce que vous faites tous, entassés comme ça dans une même pièce ? C'est une réunion secrète ou quoi ?

Dis-je d'un ton moqueur, avec derrière tout de même une tentative pour essayer de comprendre ce qui se passait dans la salle de... Métamorphose. Ok... Ca commence bien. Je prenais cependant une chaise, ne prenant surtout pas la peine d'aller aider Lovegood, et attendant une réponse plutôt... Concrète de chacun.

Héhéhéhéhéhé

Je grommelais toute seule dans le château : qu'est ce qu'il ne fallait pas faire pour entrer dans les bonnes grâces des Serpentard. Pas n'importe lesquels non plus, je parlais DES Serpentard, ceux qui étaient marqués. J'avais passé des heures à lécher les bottes de Loraonna pour finir un soir par apprendre qu'elle n'était pas marquée ! Quelle perte de temps vraiment.

J'avais fini par me prendre en main, à réunir de vrais informations. Et à force de persévérance j'avais réussit. J'avais découvert le réseau de sorcier le plus dangereux de Poudlard : les Angemorts. Cachée dans un placard j'avais aperçus tout leurs membres et je m'apprêtais à faire un petit coup foireux. J'avais entendu dire que certains Serdaigle donner du fil à retordre à mes camarades, je souris toute seule dans les escaliers qui m'emmenait droit au deuxième étage.

Niark niark, je sortis ma baguette quand je débouchais dans le couloirs de l'étage des Serdaigle. En me collant aux murs pour éviter toute rondes de préfet je m'avançais vers la porte de leur salle commune, je pointais ma baguette et réfléchis un instant. J'avais décidé de refaire la décoration à ma manière. Je sortis de mon sac un petit pot de peinture verte, d'un coup de baguette elle s'étala avec plus ou moins d'uniformité sur la porte. Fière de moi je terminais par graver à la baguette dans le bois tendre de la porte un petit dessin. Un autographe, j'aimais laisser une trace de mon passage.

Je me détournais et repartit, laissant derrière moi une porte profanée, avec un serpent aux yeux argentés, de la bouche du serpent s'échappait des pattes d'oiseau, d'aigle. J'allais m'engager dans les escaliers quand j'entendis des voix. Pas dans le sens "j'entendis des voix dans ma tête" je suis pas tarée *quoique*. Je m'avançais vers une salle d'où sortais une faible lumière dut à l'éclat de la lune. J'entrais pour découvrir un Serdaigle et un autre garçon dont j'ignorais le nom. Par contre je reconnus immédiatement le troisième garçon, il s'agissant de Chris Walter, le plus haut placé à Poudlard dans la hiérarchie du mal. Je demandais d'un ton innocent :

- Qu'est ce qu'il se passe ici ?

Nommée préfète, Eden arpentait les couloirs près de la maison des Serdaigle, comme à son habitude. En réalité, c'était la deuxième fois qu'elle faisait ça de la semaine. Elle n'avait pas rencontré l'autre préfet, mais elle savait que c'était un garçon. Il avait la réputation de bien faire son travail. Elle n'était pas du genre autoritaire, mais elle aimait bien que les choses soient à leur place, vous voyez? Chacun a un rôle, et doit le respecter. Elle se baladait donc au deuxième étage, et elle entendit des paroles. D'abord légères, elles s'étaient accentuées, jusqu'à s'accorder à la perfection avec le tonnerre de dehors qui cognait contre les murs éclairés aux chandelles. Eden s'arrêta, faisant baisser le bruit d sa respiration, l'oreille tendue. Elle aurait juré que ça provenait de la salle de métamorphose. Faisant demi-tour pour s'y diriger, elle vit une ombre en prendre la direction. Définitivement sûre cette fois que quelque chose se tramait, elle pressa le pas.

Arrivée près de la salle en question, elle vit la porte entr'ouverte. Un éclair déchira le ciel et dessina des ombres sur le sol. Elle entendit plusieurs voies, notamment une qui demandait ce qui se passait ici. Le ton de sa voix était froid, ironique, sarcastique. Ayant plutôt une bonne intuition, elle aurait mis sa main au feu que c'était un Serpentard. Décidant finalement d'entrer dans la salle après cette fameuse question, elle fit un pas et passa la porte. Il y avait deux élèves debout au fond, un Gryffondor et un Serdaigle. Eden ne vit pas Lovegood par terre, elle était cachée par une chaise et une table. Et un peu plus éloignés, deux Seprentard contemplaient la scène. Eden arriva derrière eux, et elle leur lança, fronçant les sourcils:

C'est aussi ma question...

Ce qui se passa par la suite fut très difficile à expliquer, je vais essayer du mieux que je le pouvais. J'étais toujours sous le choc du miracle que j'avais sous les yeux. Simon y voyait, il me voyait. Je m'apprêter à poser mil questions, je n'eus pas le temps de commencer que j'entendis un cris :

- NIAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARG !

Dans une tornade de cheveux blonds une silhouette nous fonça dessus et abattit un livre entre nous deux. J'écarquillai les yeux, en face de moi se tenait une Serdaigle en pyjama que je reconnaissais comme étant une Serdaigle d'une année de moins que moi. Je l'a connaissais pour l'avoir déjà rencontré dans un couloir en pleine nuit : elle s'appelait Luna Lovegood. Et elle était som... Comme Simon allait parler je l'interrompais d'un geste et chuchotais comme fasciné :

- Non ne fais rien, elle est somnambule on pourrait l'a blesser !

Si je n'étais pas de nature si sérieuse et si je n'étais pas encore choqué par Simon et par l'apparition de Luna j'en aurais surement rit. Je ramassais l'objet qu'elle avait apparemment pris comme arme. Un livre de métamorphose. Dans mon esprit une image de Damon apparut entrain de ce prendre le dit livre sur la tête. Je ne put résister à un petit sourire avant de revenir à la réalité. Il était urgent de rentrer des professeurs allait surement nous entendre ou pire des préfets. Soudain une voix retentit dans la pièce :

-Bonsoir... Qu'est-ce que vous faites tous, entassés comme ça dans une même pièce ? C'est une réunion secrète ou quoi ?

Je me retournais pour découvrir un Serpentard qui m'était inconnu. Il était grand, yeux bleu bref assez charmant. Je répondis avec mon affabilité accoutumée :

- Bonsoir, euh non pas vraiment.

J'allais m'attaquais à une explication en bonne et dut forme quand soudain une autre personne entra dans la pièce :

- Qu'est ce qu'il se passe ici ?

Cette fois c'était une fille, elle avait les mains pleines de peintures verte et il n'y avait pas que les mains qui étaient vertes. Une autre Serpentard. Elle était assez jolie, avec des cheveux bouclés et bruns, elle devait surement avoir du sang cherokee. Je me souvenais l'avoir déjà vu, elle s'appelait Silver d'après mes souvenirs.

- Mais bon sang qu'est ce que vous faites tous ici ?!

Une voix qui m'était inconnu me répondis :

- C'est aussi ma question...

Je me retournais vers la porte, un air exaspéré, si c'était un/une autre Serpentard je sautais par la fenêtre. Mon regard s'abaissa directement sur le blason de la jeune fille, bleu. Je soupirais et aperçus le petit P argentée posé sur sa poitrine. C'était elle la nouvelle préfète de Serdaigle, mon homonyme. Je n'avais pas encore eu l'occasion de l'a rencontré. On m'avait informé qu'elle s'appelait Eden, Eden Silverwind. Je levais les yeux pour enfin croiser son regard.

Je fut quelque peu désarmée par la sincérité de son regard. Il me fixait toujours dans l'attente d'une réponse, j'avais l'impression que toutes mes pensés se disloquaient dans ses iris chocolat. Je détachais mon regard du sien pour embraser son visage dans son ensemble. Elle avait de hautes pommettes, ces cheveux descendais en une douce cascades au creux de ses reins. Elle n'était pas très grande mais elle me plaisait déjà, je n'aurais sut dire pourquoi.

- Euh Bonsoir.

J'étais stupide, en attendant tout le monde me regardais attendant une réponses à leurs questions.

_ Bonsoir... Et non pas vraiment.


Je levais un sourcil, pas sûr de ce qu'il avançait. S'ils ne s'étaient pas donnés rendez-vous, qu'est-ce qu'ils faisaient tous les trois dans la même salle, à cette heure ci de la nuit ? Et puis, l'autre là qu'est-ce qu'elle.... Ah. Somnanbule. Je soupirais, quand la porte se rouvrit juste après moi. Une jeune fille entra. Une serpentard, je l'avais déjà vu de temps en temps, mais je ne la connaissais pas plus que ça. Elle avait des cheveux bruns, quasiment noirs, bouclés, qui lui arrivait au niveau de la poitrine, sous les épaules. Tous se tournèrent vers elle, tandis qu'elle nous observait d'un air interrogateur, autant que le mien, je dirais. Elle posa la même question que moi, en version plus radicale :


_ Qu'est-ce qu'il se passe ici ?


Je ne répondis pas, n'étant pas moi-même au courant de ce qui se passait. Nous formions une sorte de cercle, chacun pouvant tous voir les autres. Situation assez spéciale, surtout dans cette pièce relativement sombre. Même celui qui m'avait précédemment répondu, un serdaigle, avait l'air un peu perdu. Mon hypothèse fut validée quand il prit la parole :


_ Mais bon sang, qu'est-ce que vous faites tous ici ?!


_ C'est aussi ma question...


Je me retournais vivement. Une autre serdaigle ?! Ah. Mais aussi une préfète. Je levais les yeux au ciel. En gros, on était tous dans une même pièce à je ne sais quelle heure à discuter non pas de ce qu'on allait avoir comme matière le lendemain, ou de ce qu'on avait prévu pendant les vacances, mais de ce qu'on était en train de faire, maintenant, pourquoi, et comment ! Très spécial. Vraiment. Je soupirais à nouveau, et faisais plus attention à elle. Elle était brune, quelques tons plus clairs que la serpentard, et avait des yeux marrons, cependant étincelants. Elle avait beaucoup de charme ! Je n'étais entouré que de belles filles ce soir. Malheureusement, il y a des perturbateurs *regard à Simon et Stefan*.


_ Euh... Bonsoir...


Un silence s'installa juste après. La préfète croisa les bras, et fronça un peu les sourcils, sûrement très dérangée par ce qu'elle voyait. Manquait un petit poufsouffle tiens, dommage. Quoi qu'il en soit, je me remettais à regarder autour de moi, vraiment perdu par la situation. Ne voulant pas monter mon désarroi, je claquais dans mes mains, attirant ainsi l'attention vers moi.


_ Bon, on a un problème là. On est combien... 2... 4... 6 à être dans une même salle, et c'est à se demander si on connaît nos prénoms ! Pas nos noms de famille, nos prénoms ! Donc avant toute sanction – je me tournais vers la préfète avec un grand sourire – on devrait se présenter. Je commence. Je m'appelle Chris Walter, serpentard, dernière année. A toi.


Dis-je en me tournant vers le serdaigle à la carrure de rugbyman. Il avait encore les sourcils froncés. Depuis que j'étais arrivé, je ne l'avais pas vu avec une autre expression. Trop bizarre le gars, mais bon, on l'est tous un peu ici. Lui un peu plus que les autres peut être.

• Depuis que j'étais rentrée à Poudlard, je ne savais pas comment allait évoluer mes relations envers le Seigneur des Ténèbres et tous ses partisans. J'ai d'ailleurs rencontré le Mage Noir en personne lors de mon retour en Islande qui m'a contraint à lui avouer toute la vérité quant à la mort de mon frère cadet. Certain que j'avais un grand potentiel, il choisit de me donner un poste important dans la hiérarchie des jeunes mangemorts. Je fus donc choisie pour être le bras droit de Chris Walter, la personne en qui j'ai le plus confiance aujourd'hui. En effet, nous nous connaissons depuis l'enfance et il me connait parfaitement bien, peut être même mieux que moi même voyez-vous ? Il y a aussi un autre homme qui occupe une très grande importance, voire trop grande justement, dans mon coeur. Son nom ? Mark Vernon. Depuis que nos regards se sont croisés, je n'ai pas pu m'empêcher de m'emflammer. Pourtant, je sais que je n'ai pas le droit de l'aimer. La raison ? Il est à Poufsouffle... Pourtant, je ne cesse de penser à lui.
  
  Ce soir là, n'arrivant pas à dormir, je décidai de quitter mon dortoir et de me caler sur un des canapés de la salle commune. J'aimais beaucoup son aspect. L'éclairage était vert, et pour cause, elle se situait dans les sous sols de Poudlard, sous le lac. Enorme non ? Enfin, je regardai le feu qui crépitait au coeur de la cheminée m'imaginant encore et encore le visage du jeune Poufsouffle. Jimmy aussi était un Poufsouffle... A cette pensée, mon coeur se serra et je fermai les yeux pour étouffer une larme. Je poussai un soupir puis brusquement, entendis une porte claquer.
  
  Je me retournai mais ne pus appercevoir qu'une silhouette s'engoufrer dans les couloirs. Cette nuque, ce dos, cette démarche... J'aurai pu les reconnaitre entre mille. C'était Chris Walter, le chef des jeunes mangemorts. Interloquée je décidai de le suivre. Pour tout avouer, je me sentais vexée et blessée. Une attaque, une réunion était-elle prévue ? Et personne ne m'avait prévenu ? Il fallait que je sache. Inconito, je le suivis jusqu'à... la salle de métamorphose ? Qu'est ce qu'il pouvait bien se passer ? Je poussai la porte et me trouvai nez à nez avec d'autres élèves. Mes cheveux prirent une couleur blonde éclatante, histoire que l'on me remarque. Il faisait très noir c'est pourquoi je fis prendre à mes yeux une couleur verte sintillante. Qu'est ce que je pouvais aimer la métamorphomagie !
  
  « Ai-je raté quelque chose ? »

• Personne ne me répondit une fois que j'eus posé ma question. S'il y a quelque chose que je ne supporte pas c'est bien que l'on m'ignore ! Je ne suis pas superficielle, loin de là, mais bon quand même ! Un peu de considération ne tue pas non plus. Je passai outre, passant en revue les quelques personnes dans la salle de classe. Il y avait beaucoup de Serdaigles si j'en jugeais les couleurs dominantes. Leurs noms ? Je ne saurai pas les dires. Il n'y a que Luna Lovegood que tout le monde connait, surtout chez les Serpents, ainsi que Stefan Stewart, le frère de Damon, qui ne m'étaient pas étrangers. Un Gryffondor qui ne m'inspirait pas vraiment était présent lui aussi. Enfin, quand je dis "ne m'inspirait pas vraiment", quel Gryffondor pourrait m'inspirer quelque chose ? Une autre Serdaigle se tenait aux côtés de ce dernier. J'avais beau essayer de chercher dans mes souvenirs je ne voyais pas où est ce que je pourrai l'avoir vu. Sur le terrain de quidditch ? Non je ne pense pas... Peut être dans la salle d'attente du bureau de la Directrice quand j'ai déposé mon insigne de préfète pour prendre celui de capitaine de l'équipe de quidditch ? Sans doute... Je finirais bien par mettre un nom sur cette personne ! Tout ceci est bien beau mais ces gens là ne doivent pas spécialement me porter dans leur coeur. Regardons plutôt à ma gauche. Chris, celui que je pouvais considérer comme mon meilleur ami, avec sa carrure imposante et gracieuse se tenait non loin de Silver Ravenwood, une jeune fille à la longue chevelure brune que j'enviais tant. Il est clair qu'en étant métamorphomage je pouvais également me faire une coupe comme celle ci mais... je n'aime pas "copier" les gens, préférant être "unique en mon genre". Pour finir je vis... Damon Stewart ? Je m'attardai plus longuement sur lui. Il était, à mon goût, le garçon le plus canon de tout Poudlard. Qu'est ce qu'on a pu fantasmer à son sujet avec mes potes... Ca en ferait presque peur ! Je le regardai d'un air intéressé puis croisai son regard tout à coup. Mes yeux, incontrôlables, prirent une teinte de or et scintillèrent comme des flammes. Ce phénomène dura une fraction de secondes, je le stoppai net. Et oui, il ne faut pas me chauffer mes mirettes sinon... elles brûlent ! Quand je vous dis que certaines personnes sont un danger public !
  
  Je détournai mon regard de son corps d'athlète pour le poser sur Miss Lovegood qui venait de se "réveiller". Elle parla avec le Gryffondor mais je ne compris absolument rien de ce qu'ils purent dire. Je constatai simplement qu'elle désirait partir. Pourquoi ? On allait bien s'amuser non ? Je souris dans ma barbe, moi aussi je n'étais pas contre le fait de partir de cet endroit. La raison ? C'est une salle de classe ! Ceci est déjà amplement suffisant non ? Le Gryffondor et la Serdaigle ne réussirent pas à ouvrir la porte. En même temps, ils n'y allaient pas avec des sortilèges très puissants... Je sortis ma baguette et me positionnai face à la fameuse porte. Un sourire aux lèvres, je déclarai :
  
  « Expulso ! »
  
  Je comptais expulser la porte et ainsi créer un trou. C'était loin d'être un sort très calme et passif mais il fallait ce qu'il fallait ! A ma plus grande surprise, la porte éclata en morceaux. Un sourire orgueilleux s'afficha sur mon visage mais disparut aussitôt lorsque j'entendis quelqu'un crier "Crystal attention !!" Je me retournai et constatai avec effroi que les morceaux de la porte se retournèrent vers moi. Beaucoup me frôlèrent mais un seul suffit pour se planter dans mon épaule. Un hurlement de douleur perça la salle de classe. Sous les différents coups des autres morceaux de bois ensorcelés, je fus contrainte de me coucher à terre. Trente secondes à peine plus tard, les morceaux éclatés retrouvèrent leur forme initiale, dessinant de nouveau la porte. Un sortilège... Cette porte subissait un sortilège !!! C'était impossible de l'ouvrir, même avec des formes violentes. La douleur se faisait de plus en plus vive dans mon épaule. J'étais parfaitement consciente cependant... pas de malaise en vue, pas encore du moins. Chris osa s'approcher de moi, à l'encontre de tous les autres qui me regardaient avec... dégoût. Je fixai mon épaule couverte de sang. Ma tenue couleur argent prenait une couleur rouge... Une fois que Chris fut assez proche de moi, je lui chuchotai à l'oreille incognito, pour que personne ne remarque que je lui avais parlé :
  
  « Bon sang Chris, qu'est ce qu'il se passe ? Est-Il le responsable de cette mascarade ? »
  
  Le Serpentard savait bien de qui je voulais parler... Il ne répondit pas... pas encore... Mes cheveux prirent une teinte blanche, plus blanche que d'habitude. Je n'allais vraiment pas bien mais... je refusais de le reconnaitre. Il fallait que je paraisse forte, c'est ce que j'étais d'ailleurs. Un silence profond s'installa dans la salle. Je levai les yeux en l'air et rétorquai à voix haute :
  
  « C'est bon, il n'y a pas mort d'homme ! Arrêtez de me regarder ainsi ! C'est à croire que vous n'avez jamais vu de sang de votre vie. Quoi qu'il en soit, je pense que nous pouvons affirmer la chose suivante : nous sommes bel et bien enfermés. Et aussi, inutile de tenter de forcer la porte si vous voulez éviter... de finir comme moi ^^' »

Le premier à lui répondre fut un Serdaigle. Eden croisa son regard et elle comprit qu'il devait être l'autre préfet, ce qui se confirma avec son uniforme. Il la détailla un moment, et elle ne put s'empêcher de faire pareil. Il fronçait les sourcils, et elle n'aurait su dire pourquoi, mais elle aurait mis sa main au feu qu'il le faisait souvent. Au bout d'un petit moment, elle baissa les yeux laissant apparaître quelques traits gênés sur son visage. Il la salua, d'une voix lointaine, et Eden ne répondit rien. De façon automatique, Eden croisa les bras, ne sachant pas trop quoi dire. Il fallait bien qu'elle mette ses bras quelque part ! Puis son regard se posa instinctivement sur le jeune homme qui s'était retourné dès qu'elle avait parlé. Il ne tarda pas à se présenter, disant qu'il était Chris Walter, un Serpentard de dernière année. Bizarre, mais ça aussi, elle l'aurait parié.

Les Serpentards avaient cette arrogance et cette certitude désarçonnant dans leurs regards à vous glacer le sang. Celui là semblait respecter particulièrement cette description. Il passa la parole à une autre des personnes qui était là, un peu plus vers le fond de la salle. Eden se tourna vers lui mais avant qu'elle n'ait eu le temps de le détailler, une nouvelle inconnue entra en annonçant son arrivée. La préfète se retourna, et ne répondit rien. Elle ne savait pas quoi en penser, mais plus le temps passait plus elle pensait que tout cela ne lui disait rien qui vaille. Tant d'élèves, "réunis" au même endroit... Toutes les maisons étaient représentées, de surcroît. Oui, étrange... Un bruit permit à Eden de se tourner à nouveau, et elle fit un pas pour s'éloigner de la porte lorsqu'un jeune fille blonde tenta de l'ouvrir. Elle n'y parvint pas. Le Gryffondor arriva à son tour pour l'aider. Même résultat, même avec Alohomora. Il étouffa semble-t-il un juron, ce qui eut le don de tirer un sourire à Eden. Elle le suivit des yeux alors qu'il repartait vers le jeune homme qui l'avait saluée dès qu'elle était entrée. Le seul d'ailleurs. Il finit par se présenter: Simon Darrow. Eden écarquilla les yeux. Simon... C'était le nom de son demi-frère. Ca ne pouvait pas être une coïncidence. Un dialogue partit entre lui et la fameuse Luna Lovegood. Eden avait beaucoup de mal à détacher ses yeux de Simon. Elle n'arrivait pas à y croire. Il fallait qu'elle réussisse à lui parler. Une nouvelle élève, serpentard elle aussi, s'approcha de la porte, baguette à la main. Eden s'en écarta en même temps qu'un autre, s'approchant par la même occasion du préfet et de Simon. Elle lança un Expluso sur la porte. Elle explosa en morceaux, contrairement à ce qu'Eden imaginait. Surprise, elle faillit ne pas éviter le morceau qui arrivait droit sur elle. Quelqu'un, sans doute Chris, lui cria de faire attention et Eden vit pourquoi. Les morceaux firent le trajet inverse et repartirent sur la fille. Ce qui fit reculer Eden d'un pas de plus.

Se blesser ne va pas servir à grand chose.